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 jeu: Adeline Hocdet, Jean  Claude Aubrun      texte: Jean Claude Aubrun    regard extérieur: Sylvain Paolini

C’est une histoire de retrouvailles, de séparations impossibles.

Un vieux morvandiau attaché sa maison, à son patois natal et au passé qui l’entoure.

Une nièce parisienne qui revient et qui veut se débarrasser des objets dont il a hérité, des histoires et des secrets de famille.

Entre celui qui est resté et qui garde tout et celle qui est de passage et veut tout vendre, deux générations, deux solitudes, deux cultures s’affrontent

Morvente est une création théâtrale qui évoque deux forces qui malmènent et interpellent chacun : l’attachement et la séparation.

Cette pièce sur la mémoire à travers les histoires des anciens, traverse les époques, amenant des secrets de famille.

L’imaginaire n’est pas absent de cette fresque intimiste qui pose les questions de la perte et la quête de l’ailleurs.

Garder et rester ou vendre et partir ? Grandir, c’est ce séparer dit Vanessa.

 Le Taisan ne peut se séparer de rien, de son patois, de chacun des objets

Une pièce pleine de réalisme, écrite dans un patois accessible et compréhensible dans laquelle deux générations, deux solitudes, deux cultures s’affrontent. Un excellent moment de théâtre que ce récit de vies qui réveille en nous des souvenirs du temps passé.

 Cette pièce a été programmée  par l’agence culturelle du parc naturel régional du Morvan en 2012, jouée au  bistrot d’Icare à Chevigny Saint Sauveur,  l’ehpad de Saulieu, à Mont Saint Jean, Saint Martin de la mer, Autun, Marcheseuil, Anost, La Grande Verrière, à Dijon  pour le ccas dans le cadre des manifestations pour les plus de soixante ans et dix fois dans le cadre de l’été en  continu en 2013. Elle a été jouée à Saint-Prix-lès-Arnay, Grancey-le-Château-Neuvelle, Meilly sur Rouvres, Liernais, au théâtre des forges à Pesmes, à Ménessaire.